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LA TERRE DU MILIEU





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Les poèmes sont enfin en ligne! La liste est close et vous pouvez maintenant, après les avoir lu, voter pour celui que vous préférez! Ils ont tous leurs propres caractéristiques qui les rendent uniques!... quel sera le plus plébiscité?

Voici la liste des poèmes en ligne :

  • Au son de cette douce mélodie... - Aelys
  • La rivière coule... - Aragorn
  • les Fëanturi... - Nenya
  • Etoiles si scintillantes... - Forfirith
  • Le Troll et le Hobbit - Azymut
  • Les Elfes s'en sont allés... - Nimrodel
  • Túrin Turambar - Tar Norën
  • Viens sur le Dernier Rivage... - Michel Taloté
  • Numenor, l'île du Don - Istari
  • Symbelmynë - Hara Kiwi
  • Et voici que le temps du départ... - Sdrwin
  • Cirdan est un marin - Niniche


  • Au son de cette douce mélodie
    Mon coeur s'emplit de mélancolie
    Et mon esprit s'envole vers celui qui fut
    Et qui ne reviendra plus
    Je me souviens de la douceur de ses mains
    Alors qu'il était câlin
    Et je repense à leur fermeté sur l'épée
    Si jamais j'étais en danger
    Mais ce que j¹aimais par-dessus tout
    Chez cet homme jamais jaloux
    C'était quand ses doigts
    Toujours si adroits
    Glissaient sur les cordes
    De l'instrument que rien n¹accorde
    Et jamais il ne se trompait
    Dans les accords compliqués
    De la musique peu banale
    D'une mélodie ancestrale
    Sur cette harpe si belle
    Ses doigts couraient sans querelles
    Prouvant par leur bravoure
    Qu'ils étaient à mon amour.

                              Aelys


    La rivière coule
    L'elfe se balade.
    La rivière coule.
    Et tout a des charmes.

    Dans la foret de Lorien,
    Tout se repose et attend,
    Que l'heure soit venue,
    Que tout soit perdu.

                              Aragorn

    '°*¤ En dedans résonnent d'obsédantes litanies et les Fëanturi s'efforcent d'insuffler aux âmes désenchantées la sagesse de Nienna… Soumises et stériles, ne suintant plus de leurs yeux noirs et vitreux, que l'excès de leur folie d'antan. Nos créatures s'enamourent d'un idéal que les autres se tueront encore à chercher. Puisque je la comprends enfin, dans ses yeux gouttent les larmes de mon immortelle jouissance. ¤*°'

                              Nenya


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    Etoiles si scintillantes
    Et nuit si claire !
    Elbereth, aide-moi
    Emporte-moi au loin!

    Forêt ténébreuse,
    Chemins aux milles détours !
    Oromë, accepte ma prière
    Emporte-moi au loin !

    Ecume sur les vagues,
    Et cris des oiseaux !
    Uinen à la belle chevelure,
    Emporte-moi au loin !

    Je pleure seule,
    Et la Terre du Milieu se meurt.
    Oh navire léger !
    Emporte-moi au loin !

    Là-bas, au bout du monde,
    Sur les Terres d'Aman.

                              Forfirith

    Le Troll et le Hobbit

    Ch'tits z'hobbits z'écoutoyez
    La 'tiote histoire à Foulquoyer
    C'est une histoir' de not' sol
    Avec un Hobbit et t'un Troll
    Une histoir' qui finit bien
    Comm' toutes celles de l'Ancien !

    Alors que l'tiot Foulquoyer
    Etait en train de se prom'ner
    Ramassant des champignons
    Evitant ceux qu'ont des boutons,
    Il vit pas la nuit tombante
    Ainsi v'la qu'la forêt se hante !

    Li pov' tit se désespère
    Quand il voit une bell' lumière
    Se disant qu'c'étaient des Elfes
    Il s'y jette suivant son chef !

    Que vit l'tiot auprès du feu ?
    Au la place des Elfes… pas d'bol
    C'était un terrible Troll
    Qui se nourrissait dans ces lieux
    Et entre deux grognements
    Se bâfrait d'un rôti saignant !

    Le pov' tit très effrayé
    A tous ses poils de pied dressés
    Des dents se met à claquer
    Ainsi qu'des genoux à trembler !

    Le hobbit faisait tant d'bruit
    Que le Troll se prit à l'entendre
    Le 'tiot était bien pâli
    Car les Trolls ne sont pas des tendres !
    Mais le Hobbit ne fuit pas
    Alors dis qu'est-ce qu'il se passa ?

    Ce qui l'poussa à rester :
    Foulquoyer était affamé
    Un rôti bien préparé
    Ferait ma foi un bon dîner !
    Tout guidé par son instinct
    Il frappa le Troll de ses poings !

    L'troll voulant manger l'Hobbit
    Connut une mort bien subite
    Foulquoyer l'a terrassé
    Car bien plus qu'un Troll affamé
    Un Hobbit est dangereux
    Quand un bon gros dîner il veut !

    BON APPETIT, FOULQUOYER !

                              Azymut


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    Les Elfes s'en sont allés...

    Les Elfes sont partis
    Répondant enfin à l'appel impétueux
    Des vastes eaux bleues
    Ils ont quittés les Havres Gris.

    La plainte de la mouette entendant
    Ils s'en furent sur l'océan
    Laissant derrière eux la Terre du milieu
    Pour gagner le royaume des Dieux.

    Peuple d'un Age révolu,
    Doux souvenirs de choses disparues,
    Songe doré si vite oublié,
    Les Elfes sont passés.

                       Nimrodel

    Túrin Turambar

    Túrin Turambar, c'est ainsi qu'on le nommait
    Fièrement, il maniait l'épée et combattait
    Fier de lui même, il voulait faire régner la paix
    Malheureusement, il n'y parviendra jamais.

                              Tar Norën


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    Viens sur le Dernier Rivage
    Oh marin !
    Jamais plus tu ne prendras la mer.
    Vois l'épée des Rois qui flamboie
    Oh guerrier !
    Jamais plus tes mains ne toucheront le pommeau de ton épée.
    Ecoute l'oiseau chanter
    Oh chasseur !
    Jamais plus tu ne banderas ton arc
    Laisse la lumière de la Calacyria t'éclairer
    Oh compagnon des bois !
    Jamais plus ton regard ne se retournera vers la forêt.
    Mais la route est barrée
    Le chemin est brouillé
    Tu es perdu,
    Perdu dans ton monde de Ténèbres.
    Ta voix appelle sans réponse,
    Tes yeux cherchent sans voir
    Tu erres sans cesse
    A travers les montagnes gelées
    Les grandes plaines froides
    Les prairies mortes
    Et les forêts silencieuses.
    L'Ouest est loin,si loin,
    Que tes yeux s'emplissent de larmes
    Car tu sais que tu ne le reverras jamais.
    Les ombres du Crépuscule t'ont attiré
    Et tu as tout quitté,
    Croyant que les Etoiles te guidaient,
    Croyant que cette Terre serait la tienne.
    Les cendres et la fumée
    La mort et le sang
    La guerre et le fer des épées
    Le désespoir et la haine
    C'est tout ce que tu as trouvé
    A l'Est,par-delà l'Ocean,
    Le mystérieux continent
    Que tu voulais tant explorer,
    Que tu voulais tant aimer.
    L'Ouest n'est plus pour toi,
    Il est souvenir,il est passé.
    Maintenant tu es là dans l'Ombre Noire de l'Est
    Jamais plus tu ne verras la Calacirya.
    A moins que tes yeux ne se voilent
    Et que sur le champ de bataille tu tombes soudain transpercé.
    Alors ton esprit s'envolera
    Et tu verras les grands bateaux blancs
    Que tu cherchais depuis si longtemps
    Ils te feront traverser la mer,
    La belle mer que tu ne pouvais franchir
    Ils t'emmèneront là-bas,à l'Ouest,
    Où le Soleil se lève à chaque matin de ta vie,
    Où la Lune se lève à chaque nuit.
    Les ombres se dissipent,et tu vois,
    Tu vois le Dernier Rivage scintillant.
    Tu es seul au milieu des corps sanglants étendus,
    Tes lèvres sourient
    Et tes yeux se lèvent vers le ciel,
    Le ciel si bleu.
    Tu es perdu.
    Jamais plus tes pas ne te ramèneront chez toi.

                              Michel Taloté


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    Numenor, l'île du Don

    Il existe en Terre du Milieu,
    Une terre enviée des Dieux,
    Ilot aux côtes élancées,
    Imposantes sont ses contrées.

    Terre du Don, donnée aux Enfants,
    Par Illuvatar le puissant,
    Numenor, la plus éloignée...
    L'île de toutes les destinées.

    Nombreuses furent les Majestés,
    Au coeur pur de toute souillure
    Qui très longtemps y ont régnées,
    Y faisant naître la culture.


    Annotation de l'auteur : En ces terres souffle un vent nouveau, qui, dit-on, à donné à l'homme sa fantaisie, sa pensée, ses envies. Il y brûle un feu méconnu, qui éveille l'espoir dans le cœur des Humains. Les poésies actuelles, sont issues de cet ancien monde, qui longtemps à été, le cœur du royaume des Nouveaux-Nés, qui à présent sont appelés à dirigé, le monde qui jadis eut été.

                              Istari


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    Symbelmynë

    Calenardon Pays aux Herbes toujours verdoyantes bordant Fangorn,
    Une rivière blanche coule le long de son géant col enneigé,
    Dans l'ombre des hautes cimes des Montagnes du Sud,
    Sur une colline printemps, sont édifiées les demeures d'Edoras,
    Le Château d'Or de Meduseld pleure en ces temps sombres.
    Quatre cavaliers sur Trois Mearas s'avancent vers les hauts murs à l'éclat morne,
    Les Portes d'Or sont ouvertes mais à chaque instant gardées,
    Le cours de la Rivière Blanche douce et rapide va se mêler à une Entalluve si rude,
    Saules et roseaux dansent dans ces eaux claires où les peines s'effacent,
    Les quatre héros franchissent ce gué déjà tant foulé par les ombres.

    Bientôt devant eux, la lumière du " Souvenir éternel " sa présence aboie,
    A l'aube, la rosée les mouille mais ne les noie pas,
    Comme des yeux, elles observent les voyageurs, les guettent à toute heure,
    Innombrables pousses semées par le Vent de l'Ouestfolde se répandent,
    Semblables à un iceberg sur la froide mer azur de Forochel.
    Etoiles scintillantes des dômes nacrés, tertres des rois,
    Elles ne cessent de croître au fil des saisons d'Eorlingas,
    Symbelmynë fleur des rois, as-tu vu ce matin tes seigneurs ?
    Eorl le beau poète et quinze autres rois attendent,
    Théoden l'Ancien s'attarde, Théodred le Jeune s'éteint dans les limbes éternels.

    Mais les Grands jours arrivent où à nouveau tu seras reine,
    Symbelmynë, une nouvelle couronne étincelante tu tisseras,
    Bientôt mais pas encore, la cage qui t'a prise reste scellée,
    Ne désespères pas, la clé approche à vive allure de tes murailles bénies,
    Son identité s'immisce comme la caresse du nizeré sur tes pétales.
    Le Cor de Helm sonnera et partiront en guerre les Soldats de Théoden,
    Les Hommes de la Marche du Ridder chanteront sans défaillir et vaincront l'au-delà,
    Eomer le Maréchal, Roi en Rohan reviendra caresser les robes blanches des Symbelmynë,
    Eowyn triste lune de la fleur des neiges délaissera son obscur voile,
    Un autre amour loin des manteaux verts à flocons de prairies lui est promis.

    Après mille sentiers serpentant la colline et s'entrecroisant ils stoppent la chevauchée,
    Crinières et lances dorées accueillent les fiers et infatigables compagnons,
    Le cheval blanc renâcle sur les terres brûlées dans l'attente de son fourrage oublié,
    Les gardes sur la brèche les retiennent aux larges Portes,
    Puis le mal est chassé à jamais de l'Isengard et de Meduseld.
    Trésors et enfants naîtront pour replonger ces souvenirs meurtris sous les arches,
    Les sentiers envenimés et maudits pour toi s'ouvriront,
    Ô Symbelmynë les Hommes ne vivent que pour te détailler et te désirer,
    Bourgeonnes, fleuris et nourris toi de leurs regards ivres de la liqueur forte,
    Et demeure la plus scintillante lumière jusqu'à la dernière éored.

                              Hara Kiwi


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    Et voici que le temps du départ est venu
    Avec l’heure de l’éprouvante séparation
    Et c’est sur cette rive, au port inaperçu
    Qu’attendent amarrées les dernières nefs d’Anarion

    Au loin les premiers partent, les temps ont changé
    Alors que derrière eux restent seuls et silencieux
    Trois hobbits par la vie durement éprouvés

    Et tous gardent à jamais souvenir en eux
    L’Histoire ineffable et pour toujours honorée
    De ce que fut jusqu’alors la Terre du Milieu

    Et ce sont les derniers adieux qu’ils se font
    Entre frères d’armes, mais surtout compagnons
    Le dernier au revoir à Gandalf à Elrond
    Que jamais plus dans les âges il ne reverront.


    Cirdan est un marin. Depuis de temps immémoriaux, son regard passe au-dessus des flots, transperce cette étendue bleue qui inexorablement le sépare de Valinor ; pour le moment son lot est le désespoir et la langueur sur ces terres de douleur. Il semble que Manwë se soit détourné du destin des terres du milieu.

    « Cirdan scrutait le large, comme à son habitude,
    Son regard portait loin
    Témoins de fratricides, désastres, turpitudes
    Ses deux yeux cillaient moins. »

    Un soir, alors qu’il se perdait dans la contemplation du couchant, une voile de nacre parut dans l’axe du Soleil. Cirdan sut alors que le destin de Enfants d’Iluvatar n’était pas indifférent au grand Roi qui trône au sommet du Taniquetil.

    [à suivre...]

    Niniche


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