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Au son de cette douce mélodie
Mon coeur s'emplit de mélancolie
Et mon esprit s'envole vers celui qui fut
Et qui ne reviendra plus
Je me souviens de la douceur de ses mains
Alors qu'il était câlin
Et je repense à leur fermeté sur l'épée
Si jamais j'étais en danger
Mais ce que j¹aimais par-dessus tout
Chez cet homme jamais jaloux
C'était quand ses doigts
Toujours si adroits
Glissaient sur les cordes
De l'instrument que rien n¹accorde
Et jamais il ne se trompait
Dans les accords compliqués
De la musique peu banale
D'une mélodie ancestrale
Sur cette harpe si belle
Ses doigts couraient sans querelles
Prouvant par leur bravoure
Qu'ils étaient à mon amour.
Aelys
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La rivière coule
L'elfe se balade.
La rivière coule.
Et tout a des charmes.
Dans la foret de Lorien,
Tout se repose et attend,
Que l'heure soit venue,
Que tout soit perdu.
Aragorn
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'°*¤ En dedans résonnent d'obsédantes litanies et les Fëanturi s'efforcent d'insuffler aux
âmes désenchantées la sagesse de Nienna… Soumises et stériles, ne suintant plus de leurs yeux
noirs et vitreux, que l'excès de leur folie d'antan. Nos créatures s'enamourent d'un idéal que
les autres se tueront encore à chercher. Puisque je la comprends enfin, dans ses yeux gouttent les
larmes de mon immortelle jouissance. ¤*°'
Nenya
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Etoiles si scintillantes
Et nuit si claire !
Elbereth, aide-moi
Emporte-moi au loin!
Forêt ténébreuse,
Chemins aux milles détours !
Oromë, accepte ma prière
Emporte-moi au loin !
Ecume sur les vagues,
Et cris des oiseaux !
Uinen à la belle chevelure,
Emporte-moi au loin !
Je pleure seule,
Et la Terre du Milieu se meurt.
Oh navire léger !
Emporte-moi au loin !
Là-bas, au bout du monde,
Sur les Terres d'Aman.
Forfirith
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Le Troll et le Hobbit
Ch'tits z'hobbits z'écoutoyez
La 'tiote histoire à Foulquoyer
C'est une histoir' de not' sol
Avec un Hobbit et t'un Troll
Une histoir' qui finit bien
Comm' toutes celles de l'Ancien !
Alors que l'tiot Foulquoyer
Etait en train de se prom'ner
Ramassant des champignons
Evitant ceux qu'ont des boutons,
Il vit pas la nuit tombante
Ainsi v'la qu'la forêt se hante !
Li pov' tit se désespère
Quand il voit une bell' lumière
Se disant qu'c'étaient des Elfes
Il s'y jette suivant son chef !
Que vit l'tiot auprès du feu ?
Au la place des Elfes… pas d'bol
C'était un terrible Troll
Qui se nourrissait dans ces lieux
Et entre deux grognements
Se bâfrait d'un rôti saignant !
Le pov' tit très effrayé
A tous ses poils de pied dressés
Des dents se met à claquer
Ainsi qu'des genoux à trembler !
Le hobbit faisait tant d'bruit
Que le Troll se prit à l'entendre
Le 'tiot était bien pâli
Car les Trolls ne sont pas des tendres !
Mais le Hobbit ne fuit pas
Alors dis qu'est-ce qu'il se passa ?
Ce qui l'poussa à rester :
Foulquoyer était affamé
Un rôti bien préparé
Ferait ma foi un bon dîner !
Tout guidé par son instinct
Il frappa le Troll de ses poings !
L'troll voulant manger l'Hobbit
Connut une mort bien subite
Foulquoyer l'a terrassé
Car bien plus qu'un Troll affamé
Un Hobbit est dangereux
Quand un bon gros dîner il veut !
BON APPETIT, FOULQUOYER !
Azymut
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Les Elfes s'en sont allés...
Les Elfes sont partis
Répondant enfin à l'appel impétueux
Des vastes eaux bleues
Ils ont quittés les Havres Gris.
La plainte de la mouette entendant
Ils s'en furent sur l'océan
Laissant derrière eux la Terre du milieu
Pour gagner le royaume des Dieux.
Peuple d'un Age révolu,
Doux souvenirs de choses disparues,
Songe doré si vite oublié,
Les Elfes sont passés.
Nimrodel
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Túrin Turambar
Túrin Turambar, c'est ainsi qu'on le nommait
Fièrement, il maniait l'épée et combattait
Fier de lui même, il voulait faire régner la paix
Malheureusement, il n'y parviendra jamais.
Tar Norën
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Viens sur le Dernier Rivage
Oh marin !
Jamais plus tu ne prendras la mer.
Vois l'épée des Rois qui flamboie
Oh guerrier !
Jamais plus tes mains ne toucheront le pommeau de ton épée.
Ecoute l'oiseau chanter
Oh chasseur !
Jamais plus tu ne banderas ton arc
Laisse la lumière de la Calacyria t'éclairer
Oh compagnon des bois !
Jamais plus ton regard ne se retournera vers la forêt.
Mais la route est barrée
Le chemin est brouillé
Tu es perdu,
Perdu dans ton monde de Ténèbres.
Ta voix appelle sans réponse,
Tes yeux cherchent sans voir
Tu erres sans cesse
A travers les montagnes gelées
Les grandes plaines froides
Les prairies mortes
Et les forêts silencieuses.
L'Ouest est loin,si loin,
Que tes yeux s'emplissent de larmes
Car tu sais que tu ne le reverras jamais.
Les ombres du Crépuscule t'ont attiré
Et tu as tout quitté,
Croyant que les Etoiles te guidaient,
Croyant que cette Terre serait la tienne.
Les cendres et la fumée
La mort et le sang
La guerre et le fer des épées
Le désespoir et la haine
C'est tout ce que tu as trouvé
A l'Est,par-delà l'Ocean,
Le mystérieux continent
Que tu voulais tant explorer,
Que tu voulais tant aimer.
L'Ouest n'est plus pour toi,
Il est souvenir,il est passé.
Maintenant tu es là dans l'Ombre Noire de l'Est
Jamais plus tu ne verras la Calacirya.
A moins que tes yeux ne se voilent
Et que sur le champ de bataille tu tombes soudain transpercé.
Alors ton esprit s'envolera
Et tu verras les grands bateaux blancs
Que tu cherchais depuis si longtemps
Ils te feront traverser la mer,
La belle mer que tu ne pouvais franchir
Ils t'emmèneront là-bas,à l'Ouest,
Où le Soleil se lève à chaque matin de ta vie,
Où la Lune se lève à chaque nuit.
Les ombres se dissipent,et tu vois,
Tu vois le Dernier Rivage scintillant.
Tu es seul au milieu des corps sanglants étendus,
Tes lèvres sourient
Et tes yeux se lèvent vers le ciel,
Le ciel si bleu.
Tu es perdu.
Jamais plus tes pas ne te ramèneront chez toi.
Michel Taloté
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Numenor, l'île du Don
Il existe en Terre du Milieu,
Une terre enviée des Dieux,
Ilot aux côtes élancées,
Imposantes sont ses contrées.
Terre du Don, donnée aux Enfants,
Par Illuvatar le puissant,
Numenor, la plus éloignée...
L'île de toutes les destinées.
Nombreuses furent les Majestés,
Au coeur pur de toute souillure
Qui très longtemps y ont régnées,
Y faisant naître la culture.
Annotation de l'auteur : En ces terres souffle un vent nouveau,
qui, dit-on, à donné à l'homme sa fantaisie, sa pensée, ses envies.
Il y brûle un feu méconnu, qui éveille l'espoir dans le cœur des Humains.
Les poésies actuelles, sont issues de cet ancien monde, qui longtemps à
été, le cœur du royaume des Nouveaux-Nés, qui à présent sont appelés à
dirigé, le monde qui jadis eut été.
Istari
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Symbelmynë
Calenardon Pays aux Herbes toujours verdoyantes bordant Fangorn,
Une rivière blanche coule le long de son géant col enneigé,
Dans l'ombre des hautes cimes des Montagnes du Sud,
Sur une colline printemps, sont édifiées les demeures d'Edoras,
Le Château d'Or de Meduseld pleure en ces temps sombres.
Quatre cavaliers sur Trois Mearas s'avancent vers les hauts murs à l'éclat morne,
Les Portes d'Or sont ouvertes mais à chaque instant gardées,
Le cours de la Rivière Blanche douce et rapide va se mêler à une Entalluve si rude,
Saules et roseaux dansent dans ces eaux claires où les peines s'effacent,
Les quatre héros franchissent ce gué déjà tant foulé par les ombres.
Bientôt devant eux, la lumière du " Souvenir éternel " sa présence aboie,
A l'aube, la rosée les mouille mais ne les noie pas,
Comme des yeux, elles observent les voyageurs, les guettent à toute heure,
Innombrables pousses semées par le Vent de l'Ouestfolde se répandent,
Semblables à un iceberg sur la froide mer azur de Forochel.
Etoiles scintillantes des dômes nacrés, tertres des rois,
Elles ne cessent de croître au fil des saisons d'Eorlingas,
Symbelmynë fleur des rois, as-tu vu ce matin tes seigneurs ?
Eorl le beau poète et quinze autres rois attendent,
Théoden l'Ancien s'attarde, Théodred le Jeune s'éteint dans les limbes éternels.
Mais les Grands jours arrivent où à nouveau tu seras reine,
Symbelmynë, une nouvelle couronne étincelante tu tisseras,
Bientôt mais pas encore, la cage qui t'a prise reste scellée,
Ne désespères pas, la clé approche à vive allure de tes murailles bénies,
Son identité s'immisce comme la caresse du nizeré sur tes pétales.
Le Cor de Helm sonnera et partiront en guerre les Soldats de Théoden,
Les Hommes de la Marche du Ridder chanteront sans défaillir et vaincront l'au-delà,
Eomer le Maréchal, Roi en Rohan reviendra caresser les robes blanches des Symbelmynë,
Eowyn triste lune de la fleur des neiges délaissera son obscur voile,
Un autre amour loin des manteaux verts à flocons de prairies lui est promis.
Après mille sentiers serpentant la colline et s'entrecroisant ils stoppent la chevauchée,
Crinières et lances dorées accueillent les fiers et infatigables compagnons,
Le cheval blanc renâcle sur les terres brûlées dans l'attente de son fourrage oublié,
Les gardes sur la brèche les retiennent aux larges Portes,
Puis le mal est chassé à jamais de l'Isengard et de Meduseld.
Trésors et enfants naîtront pour replonger ces souvenirs meurtris sous les arches,
Les sentiers envenimés et maudits pour toi s'ouvriront,
Ô Symbelmynë les Hommes ne vivent que pour te détailler et te désirer,
Bourgeonnes, fleuris et nourris toi de leurs regards ivres de la liqueur forte,
Et demeure la plus scintillante lumière jusqu'à la dernière éored.
Hara Kiwi
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Et voici que le temps du départ est venu
Avec l’heure de l’éprouvante séparation
Et c’est sur cette rive, au port inaperçu
Qu’attendent amarrées les dernières nefs d’Anarion
Au loin les premiers partent, les temps ont changé
Alors que derrière eux restent seuls et silencieux
Trois hobbits par la vie durement éprouvés
Et tous gardent à jamais souvenir en eux
L’Histoire ineffable et pour toujours honorée
De ce que fut jusqu’alors la Terre du Milieu
Et ce sont les derniers adieux qu’ils se font
Entre frères d’armes, mais surtout compagnons
Le dernier au revoir à Gandalf à Elrond
Que jamais plus dans les âges il ne reverront.
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Cirdan est un marin. Depuis de temps immémoriaux, son regard passe au-dessus des flots, transperce cette étendue bleue qui inexorablement le sépare de Valinor ; pour le moment son lot est le désespoir et la langueur sur ces terres de douleur. Il semble que Manwë se soit détourné du destin des terres du milieu.
« Cirdan scrutait le large, comme à son habitude,
Son regard portait loin
Témoins de fratricides, désastres, turpitudes
Ses deux yeux cillaient moins. »
Un soir, alors qu’il se perdait dans la contemplation du couchant, une voile de nacre parut dans l’axe du Soleil. Cirdan sut alors que le destin de Enfants d’Iluvatar n’était pas indifférent au grand Roi qui trône au sommet du Taniquetil.
[à suivre...]
Niniche
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